Chapitre 1: La Corne de Bouc

Je me retourne vers Edelweiss est lui rétorque :
"Bienvenue à Cydonia ha ha ha... Mais revenons à notre problème. Nous pouvons aussi faire autrement pour éviter d'avoir l'ordre sur le dos. Legan vous fuyez, nous ligotons Tallhart, on le dépouille et lorqu'il se réveille on le questionne. Puis lorsqu'il nous dit qu'il fait partie de l'ordre des palindins on lui dit qu'il n'avait cas se présenter s'il ne voulait pas d'ennui. On lui dit qu'il y a méprise et que nous ne voulions pas interférer dans les actes de l'ordre. On le libére en l'informant que son ennemi c'est emparé de ses biens. Peut être que cette option vous convient mieux ?"

Sur ces mots vous entendez du bruit venant de derrière vous. En vous retournant vous aperçevez Tallhart qui est déjà entrain de se réveiller tout en bougonnant:

".... Humf... pauvres fous..."

"Ta gueule !" dis je en regardant le somnanbule

Et je le rendort avant d'aller lui faire les poches

Au moment où tu t'apprêtes à lui lancer le sort, celui-ci vous dit:

"... pauvres fous... vous auriez dû me tuer quand vous en aviez l'occasion..." puis il enchaîne avec quelques mots d'une langue que vous ne connaissez absolument pas, s'en suit un flash vous éblouissant, et en moins d'une seconde Tallhart disparaît sous vos yeux!

"J'ai la net impression que nos problèmes vont se compliquer."

"Tout ça parc'qu'un connard de poilu à pas voulu faire son boulot, on va avoir des emmerdes !"

Je reflechis alors quelques moments...

"Moi j'suis pas là pour me faire niquer la gueule par des paladins, on va leur livrer l'autre glandu à genoux là et pis c'est tout !"

Le "glandu" répond à la Lutin d'un air affolé:

"Mais... que... non! Par pitié non! Laissez moi quitter la ville s'il vous plaît! Ne me livrez pas, ils me tueront sinon!!!"

Mais regardez comme il est apeuré, et si ca se trouve il a une famille, une femme, peut-être même un fils. On ne peut pas le livrer, ce serait trop ......cruel.

D'autant plus que je doute que les paladins nous laisse nous en sortir comme ca après ce qu'il viens de se passer.

Un grand sourire barre mon visage et je prend un air insouciant : "Retournons nous coucher, maintenant que tout est plus calme."

"M'en fout, j'vais te dire entre livrer un mec ou m'faire déchirer, moi j'me complique pas la vie !"

"Je ne suis pas venu ici pour faire couler le sang. Et tu ne devrais pas t’inquiéter pour Tallhard il ne va pas revenir de sitôt, il doit panser ses blessures avant tout. Allons nous coucher nous verrons ce que nous ferons demain. Je suis facilement de mauvaise humeur lorsque je ne dors pas assez et j’ai par conséquence plus de mal à retenir mes griffes."

L'humain (qui semble toujours paniquer), finit par dire:

"... très bien! Si vous retournez vous coucher, je ne vais pas vous déranger plus longtemps" lâche t-il d'un ton mal à l'aise "Je...je vous remercie de m'avoir aider, j'aimerai pouvoir vous rendre la pareille, mais... je dois y aller!"

Sur ces mots il commence à ramasser ses affaires pour s'en aller.

Je lache un gros soupir avant d'enchainer :
"Bah tu vas nous filer ta bourse pour t'avoir sauvé la vie, hin ouais ?!"

Dis donc toi, tu m'a l'air bien peu reconnaissant et très pressé de partir,... nous cacherai-tu quelque chose? ou pire..., nous aurai-tu menti?

L'homme vous répond:

"Non non non je ne vous cache rien! Je veux juste quitter la ville pour m'enfuir loin, sûrement sur Ehrésia, pour que l'Ordre ne me retrouve jamais! Je vous promet que je ne ment pas! Et si vous voulez mon argent, prenez le! En gage de remerciement!"

Et il vous jette sa bourse à vos pieds, au vu des pièces qui s'échappe du petit sac craqué, il doit juste en avoir pour une dizaine de Po au maximum.

Je les prend

"Merci bien, tu peux filer. On peut aller se coucher alors !"

"Attendez ! Legan dit nous en un peu plus sur votre histoire !"

"Bon, et bien bonne chance a vous, *baille* en ce qui me concerne j'en ai trop vue pour ce soir. Je préfère aller me coucher avant de perdre la raison."

Je regarde cette petite humaine.... "non, c'est impossible je dois rêver. Il faut que j'aille dormir."

Je lâche un baillement avant d'enchainer :
"Moi... J'ai qu'une chose à dire... **Prrrouuuuut*** !"
S'en suit une odeur infecte de lendemain de fête et je regarde Edelweiss, lui fait un gros sourire et reprend :
"Bon aller, au dodo ! Il n'a cas se barrer, pour l'ordre on aura cas nier et ça ira. On s'revoit demain matin les loulous ?"
Et sur ce je retourne me coucher.

Note au MJ :

Dieu a écrit:

Et il vous jette sa bourse à vos pieds, au vu des pièces qui s'échappe du petit sac craqué, il doit juste en avoir pour une dizaine de Po au maximum.

Une fois dans mon lit, assis en tailleur, je compte les pièces d'or. Il y en a combien exactement ?

Vous allez donc vous coucher, et Legan en profite pour s'en aller. Maab recompte ses pièces et compte 8 Po. Vous essayez donc de vous endormir, et vous vous réveillez le lendemain matin au première lueurs de l'aube.

Je prend donc (une douche quand même) mon cabas, m'habille et sors de ma chambre avec un bon mal de tête. En passant devant la chambre je regarde si les dégâts de la veille son encore visibles tout en me demandant si c'était réel ou si c'était juste un effet de l'alcool fort mélangé avec du sang de taureau qui m'avait fait avoir des hallucinations...

Après m'être levé aux premières lueurs de l'aube je prend bien le temps, de me laver, de me coiffer, de bien ranger ma chambre pour la remettre dans l'état d'origine.
Même si je ne transpire pas, j'aère la pièce car un bon bol d'air frais fait toujours le plus grand bien. Et a en juger par l'état des habitants de cette citée, ils ne doivent pas connaitre l'hygiène. Puis je me rend d'un pas joyeux en fredonnant une vieille chanson elfique vers la salle commune.

Une fois réveillé je descends dans la salle commune et vais m'assoir à une table sans prêter attention aux personnes qui m’en tour. Puis je me masse le front en fermant les yeux.

En arrivant dans la salle commune, un serveur se dirige vers chacun d'entre vous, et vous demande si vous désirez manger quelque chose. Avant que vous ne puissiez répondre, la porte de l'auberge s'ouvre en un grand fracas, et rentre cinq hommes de la Garde. Mené par un Vampire, le groupe se compose d'un autre suceur de sang, de deux Humains et d'un Ork. Ils portent tous une cotte de maille et un casque en fer, armés d'épées ou de haches, leurs capes rouges leur barrant le dos. Le Vampire se dirige vers l'aubergiste au comptoir, pendant que le reste de la troupe scrute toute la salle et ses occupants.

Je prend la bourse attachée a ma ceinture et pèse son contenue..., je fais une grimace en me rendant compte que celle-ci est vide.

Embarrassé je me tourne vers sven et lui demande avec une gène visible et des yeux doux :
" Cher monsieur sven, je sais que nous ne nous connaissons que depuis très peu de temps. Mais le peu d'épreuve traversée me faire ressentir pour vous quelque chose de fort. Auriez-vous l'obligeance de bien vouloir me payer un verre de lait de si bon matin. Le petit déjeuner étant le repas le plus important, je ne voudrai pas le manquer et risquer de faner ma beauté... Je promet de vous le rembourser dès que mes fiances se montreront sous un meilleur jour."

Je termine ma phrase par un sourire charmeur.